Le lac et son bassin versant

Le bassin hydrographique du lac Magog englobe la rivière Magog à son embouchure, qui reçoit les eaux du lac Memphrémagog, le lac Magog lui-même, ainsi que la portion de la rivière Magog jusqu’au barrage Rock Forest.

Le bassin hydrographique du lac Magog englobe la rivière Magog à son embouchure, qui reçoit les eaux du lac Memphrémagog, le lac Magog lui-même, ainsi que la portion de la rivière Magog jusqu’au barrage Rock Forest.

Le bassin versant de la rivière Magog ne compte qu’un seul lac, soit le lac Magog. Situé au fil de l’eau, il est d’une superficie de 11 km2 et chevauche la ville de Sherbrooke, la ville de Magog et la municipalité de Sainte-Catherine-de-Hatley. La longueur et la largeur maximale du lac sont respectivement de 11 et 2 km. Le volume d’eau du lac est estimé à 946 500 000 m3, la profondeur moyenne est de 8,65 m et la fosse la plus profonde est de 18,85 m. Le temps de résidence de la masse d’eau est d’environ 26 jours.

Bien que le lac soit alimenté par une dizaine de tributaires, la rivière lui fournit plus de 90% de son apport en eau. Le reste provient de ruisseaux de différentes tailles.

Une plage publique surveillée, située au parc de la Plage-Municipale du secteur Deauville à Sherbrooke, donne accès au lac. On y trouve aussi une descente de bateaux ouverte au public et une station de lavage gratuite. Trois autres descentes sont disponibles sur le pourtour du lac et de la rivière Magog, mais elles sont réservées aux personnes résidant dans quartier

Le bassin versant de la rivière Magog, de l’embouchure du lac Memphrémagog au point où elle se déverse dans la rivière Saint-François, a une superficie de 259 km2. Il est compris entre les longitudes 71o53’ et 72o10’ ouest et les latitudes 44o12’et 45o26’nord. La rivière Magog est le principal tributaire de la rivière Saint-François. Son bassin versant est bordé à l’ouest par le bassin versant du lac Memphrémagog, à l’est par le bassin versant du lac Massawippi et au nord par les bassins versants de la rivière au Saumon et du ruisseau Kee. La rivière Magog se déverse dans la rivière Saint-François à son embouchure au nord-est du bassin versant.

Le bassin versant de la rivière Magog est situé entièrement dans la région de l’Estrie. Son territoire est majoritairement inclus dans la Ville de Sherbrooke (58 %), alors que l’autre partie du territoire (42 %) fait partie de la MRC de Memphrémagog. Cinq municipalités se trouvent sur le territoire : Hatley, Magog, Orford, Sainte-Catherine-de-Hatley et Sherbrooke.

Pour plus d’information, nous vous invitons à consulter le document joint du Cogesaf qui décrit dans son ensemble le bassin versant de la rivière Magog. Vous y retrouverez des cartes et des renseignements sur les milieux naturels, les usages du plan d’eau, la qualité des écosystèmes aquatiques et bien plus.

La cartographie est un outil puissant. En hydrologie, il permet de modéliser le comportement d’un plan d’eau au fil du temps, c’est-à-dire l’évolution de ses paramètres physicochimiques et écosystémiques. Ces prédictions permettent de mieux ajuster nos comportements en tant qu’individus pour garder un plan d’eau en santé. Voyez-le comme un médecin qui vous passe un examen et vous donne des recommandations sur comment prendre soin de vous à l’avenir.

Source : (MRC de Memphrémagog, 2024)

De nombreux facteurs contribuent à la dégradation de la qualité de l’eau, notamment les ruissellements agricoles, les eaux usées domestiques mal traitées, le changement climatique et l’urbanisation. Ces éléments impactent négativement les écosystèmes et la santé humaine.

L’eutrophisation est un phénomène naturel qu’on pourrait désigner comme le « vieillissement des lacs », qui s’échelonne sur des dizaines, voire des centaines de milliers d’années. Elle est causée par une augmentation des nutriments dans le plan d’eau et, conséquemment, d’une augmentation de la végétation s’y trouvant. Cependant, cette transformation peut s’opérer plus rapidement si des activités humaines bouleversent l’écosystème. En effet, certains plans d’eau peuvent subir une eutrophisation complète en seulement 10 ans !

Les espèces aquatiques exotiques envahissantes (EAEE) sont des espèces qui ne sont pas indigènes à leur lieu d’intégration, qui peuvent se propager et se reproduire rapidement dans un milieu. On les qualifie d’envahissantes, car elles deviennent dominantes dans un écosystème. On voit ainsi apparaître des colonies ou des herbiers monospécifiques de ces espèces.

Le relargage fait référence à la libération de substances, en l’occurrence des nutriments comme le phosphore, provenant des sédiments au fond d’un plan d’eau vers l’eau environnante. Des nutriments provenant de sources naturelles et d’activités humaines (comme l’agriculture et l’industrie) s’accumulent dans les sédiments au fond des lacs. Le phosphore, en particulier, est souvent lié aux particules de sédiments.

La pratique d’activités nautiques motorisées peut avoir un grand impact sur la qualité des écosystèmes aquatiques du bassin versant. Il faut porter une attention particulière à la manière de conduire, au type d’embarcation qu’on choisit, à la gestion des eaux usées produites à bord et aux moyens de prévention de la prolifération des espèces exotiques envahissantes.

Plusieurs espèces aquatiques exotiques envahissantes (EAEE) sont déjà établies dans le bassin versant du lac Magog. Le myriophylle à épi et le périphyton, deux espèces aquatiques, sont déjà bien présents dans le lac, tandis que la moule zébrée (mollusque) prolifère déjà de manière importante. Plusieurs autres espèces exotiques qui ont déjà envahi d’autres lacs au Québec sont à nos portes, comme le cladocère épineux et l’écrevisse à taches rouges.

Myriophylle à épi

Moule zébrée

Périphyton

Le suivi de l’évolution de la qualité de l’eau du lac, de la rivière et de ses tributaires est une priorité pour Action lac Magog. La mesure de phosphore total, le nutriment de base favorisant la croissance des plantes aquatiques et, subséquemment, l’eutrophisation des lacs, est au centre de ce suivi. Des mesures additionnelles permettent de nuancer ou de préciser les résultats obtenus. Une surveillance constante est essentielle pour déterminer les sources de pollution de l’eau et les périodes de l’année les plus problématiques.

Action lac Magog effectue donc annuellement des prélèvements d’échantillons dans le lac, dans le cadre du programme de suivi du Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL), et collabore avec les villes de Sherbrooke et de Magog concernant les mesures effectuées dans la rivière Magog, en aval et en amont du lac. Si nécessaire, d’autres sites de prélèvements seront ciblés, notamment dans certains tributaires du bassin versant du lac, ou d’autres informations seront collectées.

Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.